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Dormir fait maigrir

 

Ça donne presque envie de devenir la belle au bois dormant… on a bien dit presque. Car, selon les critiques contemporaines, elle n’était pas consentante pour le baiser.

Bref, le sujet de cet article n’est pas la dark romance, mais le sommeil et la perte de poids.

Oui ! Dormir peut favoriser la perte de poids, et c’est souvent un élément négligé dans les plans alimentaires ou de remise en forme. Voici ce que la science en dit, en clair :

 

1. Le sommeil régule les hormones de la faim

  • Quand tu dors mal ou pas assez :
    • La ghréline (hormone de la faim) augmente.
    • La leptine (hormone de satiété) diminue.
  • Résultat : tu as plus faim, souvent pour des aliments riches en sucre ou en gras.

=> Moins de sommeil = plus d’envies = plus de calories consommées.

 

2. Le manque de sommeil perturbe le métabolisme

  • Moins de sommeil réduit la sensibilité à l’insuline.
  • Cela peut entraîner un stockage plus facile des graisses, surtout autour du ventre.

=> Un métabolisme moins efficace, même si tu manges pareil.

 

3. Dormir assez aide à mieux récupérer après le sport

  • Le sommeil profond favorise la libération d’hormone de croissance, qui aide à :
    • brûler les graisses,
    • réparer les muscles (utile pour les fessiers, par exemple),
    • réguler la composition corporelle.

 

4. On bouge moins quand on est fatigué

  • Une personne fatiguée est moins active naturellement (moins de mouvement, de marche, d’envie de s’entraîner).
  • Donc même sans manger plus, tu dépenses moins d’énergie.

 

Combien d’heures de sommeil faut-il ?

 

  • En général : 7 à 9 heures par nuit.
  • Mais la qualité compte autant que la quantité : un sommeil fragmenté ou agité n’aura pas les mêmes effets.

 

Conclusion :

 

Oui, bien dormir aide à maigrir.

Mais attention, ce n’est pas “le sommeil fait fondre la graisse” comme une pilule magique, mais il crée les conditions hormonales et métaboliques favorables à la perte de poids et à une bonne régulation de l’appétit.

 

Et comme ici on ne parle pas sans preuves :

les preuves scientifiques sur “le sommeil et la perte de poids” :

 

Étude clé : Spiegel et al., 2004

Titre : Sleep Curtailment in Healthy Young Men Is Associated with Decreased Leptin Levels, Elevated Ghrelin Levels, and Increased Hunger and Appetite

Journal : Annals of Internal Medicine

DOI : 10.7326/0003-4819-141-11-200412070-00008

 

Résumé des résultats :

  • Participants : 12 hommes jeunes et en bonne santé.
  • Méthode : Étude croisée avec deux conditions : 2 nuits de sommeil restreint (4 heures) et 2 nuits de sommeil prolongé (10 heures), sous contrôle de l’apport calorique et de l’activité physique.
  • Résultats :
    • Diminution de 18 % des niveaux de leptine (hormone de la satiété).
    • Augmentation de 28 % des niveaux de ghréline (hormone de la faim).
    • Augmentation de 24 % de la sensation de faim.
    • Préférence accrue pour les aliments riches en glucides, avec une augmentation de 33 à 45 % de l’appétit pour ces aliments.

 

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15583226/

 

Conclusion : Une courte durée de sommeil chez des hommes jeunes et en bonne santé est associée à une régulation hormonale altérée de l’appétit, favorisant une augmentation de la faim et une préférence pour des aliments riches en calories.

 

Autres études pertinentes

Schmid et al., 2008

Titre : A single night of sleep deprivation increases ghrelin levels and feelings of hunger in normal-weight healthy men Journal : Journal of Sleep Research

DOI : 10.1111/j.1365-2869.2008.00662.x

Résumé : Une seule nuit de privation de sommeil a entraîné une augmentation significative des niveaux de ghréline et des sensations de faim chez des hommes en bonne santé.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18564298/

 Spiegel et al., 2004

Titre : Leptin levels are dependent on sleep duration: relationships with sympathovagal balance, carbohydrate regulation, cortisol, and thyrotropin Journal : The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism

DOI : 10.1210/jc.2004-1003

Résumé : Cette étude a démontré que la durée du sommeil influence les niveaux de leptine, avec des implications sur la régulation de l’appétit et du métabolisme énergétique.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15531540/

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