Boissons énergétiques et perméabilité de l’intestin
Si vous aussi vous avez un intestin un peu “râleur” et que vous avez tout essayé. Du “régime méditerranéen” au repas sans gluten, sans lactose, sans nourritures transformées, sans sans sans 😭
Et qu’à la moindre reprise votre intestin a crié, avez-vous pensé à la possibilité qu’il n’accepte plus grand-chose car il est devenu imperméable ?
Et si on regardait du côté des boissons énergétiques ?
C’est tentant avant une bonne séance, on sait, mais quels sont les retombées ?
Ce qui se passe avec les boissons énergétiques :
Caféine et stimulation excessive :
La caféine augmente la production d’acide gastrique et accélère le transit intestinal.
Cela peut provoquer :
– Des brûlures d’estomac
– Des crampes abdominales
– Une diarrhée
Teneur élevée en sucre ou en édulcorants :
Le sucre ou les édulcorants artificiels (comme le sucralose, l’aspartame…) peuvent déséquilibrer le microbiote intestinal (les bonnes bactéries de l’intestin).
Certains édulcorants ont été liés à :
– Des ballonnements
– Une perméabilité intestinale accrue (ce que tu appelais “intestin imperméable”)
– Des inflammations de la muqueuse intestinale
Additifs (colorants, conservateurs, etc.) :
Ils peuvent être mal tolérés, surtout si ton intestin est déjà sensible.
Chez certaines personnes, cela favorise une réaction inflammatoire chronique.
Qu’est-ce que la perméabilité intestinale ?
C’est quand la barrière naturelle de l’intestin devient moins “étanche” et laisse passer des molécules indésirables dans le sang (toxines, particules alimentaires incomplètement digérées…).
Cela peut entraîner :
– Fatigue
– Inflammations
– Réactions auto-immunes
– Troubles digestifs chroniques
Les boissons énergétiques ne sont pas la seule cause, mais leur composition peut y contribuer si on en consomme souvent !
En clair :
Une boisson énergétique de temps en temps ? OK.
Tous les jours ou en remplacement d’eau/nutrition réelle ? Mauvaise idée pour l’intestin.
Si vous avez déjà un terrain sensible : il vaut mieux éviter ou choisir des alternatives naturelles (comme un café allongé, ou une eau citronnée avec sel + un peu de miel avant l’effort).
Caféine et effets sur le système digestif :
Source : Mayo Clinic, NIH, diverses études cliniques sur la caféine
Preuves : la caféine stimule la motilité intestinale (le mouvement de l’intestin).
Elle augmente la production d’acide gastrique → peut causer reflux, diarrhée, douleurs digestives.
Les doses élevées peuvent irriter la muqueuse intestinale.
Sucre/édulcorants et microbiote intestinal :
Étude clé : Suez J. et al., “Artificial sweeteners induce glucose intolerance by altering the gut microbiota”, Nature, 2014.
Preuves : les édulcorants comme le sucralose, l’aspartame ou la saccharine modifient la composition du microbiote intestinal.
Cela peut perturber l’équilibre intestinal et affecter la perméabilité.
3. Perméabilité intestinale (“leaky gut”)
Source : Fasano A., “Zonulin and its regulation of intestinal barrier function”, Physiological Reviews, 2011.
Preuves : certains composés alimentaires et stress oxydatifs peuvent affaiblir les jonctions serrées entre les cellules intestinales.
Cela permet à des toxines, bactéries ou protéines de passer dans le sang → inflammation systémique possible.
Additifs et inflammation intestinale :
Étude : Chassaing B. et al., “Dietary emulsifiers impact the mouse gut microbiota promoting colitis and metabolic syndrome”, Nature, 2015.
Preuves : certains additifs alimentaires (émulsifiants, conservateurs) peuvent favoriser l’inflammation de la muqueuse intestinale chez l’animal.
Bien que la transposition à l’humain soit encore en cours, les effets sont jugés préoccupants à forte exposition.
En résumé :
Il n’y a pas UNE étude qui dit « les boissons énergétiques rendent l’intestin perméable », mais un faisceau cohérent d’indices scientifiques :
Caféine → irritation + stimulation excessive.
Édulcorants/sucres → altération du microbiote
Additifs → inflammation potentielle
Tout cela peut favoriser une hyperperméabilité intestestinale chez certaines personnes sensibles ou en consommation répétée.
1) Caféine et acidité gastrique
La caféine stimule la motilité intestinale et l’acidité, ce qui peut causer crampes, brûlures d’estomac et diarrhée.
Une étude chez le rat montre que même un apport aigu en boissons énergétiques provoque une infiltration éosinophilique et un effet pro-inflammatoire sur la muqueuse gastro-intestinale.
2) Sucres et édulcorants
Les boissons énergétiques souvent riches en sucre bouleversent le microbiote : diminution de la diversité, perturbation de l’absorption d’eau → ballonnements, diarrhée.
Les édulcorants non caloriques (aspartame, sucralose, saccharine…) modifient la composition microbienne et peuvent altérer la tolérance au glucose, favorisant une perméabilité intestinale.
3) Perméabilité intestinale (« leaky gut »)
La perte d’étanchéité intestinale est influencée par le déséquilibre microbiote-inflammation : certains aliments/additifs peuvent affaiblir les jonctions serrées entre les cellules intestinales.
4) Inflammation et microbiote
En plus des effets directs, les boissons énergétiques, par leurs composants (caféine, sucre, édulcorants), favorisent un état inflammatoire chronique et une dysbiose, documentés dans plusieurs études.
En bref :
Un seul effet isolé n’a pas été prouvé, mais l’ensemble des données montre un faisceau d’indices convergents :
– caféine/agresseur de la muqueuse,
– sucre/édulcorants qui perturbent le microbiote,
État inflammatoire et stress oxydatif = cela peut conduire à une augmentation de la perméabilité intestinale, notamment chez les personnes sensibles ou en consommation fréquente.
Et si vous n’êtes toujours pas convaincu, voici quelques études récentes (2024–2025) qui étoffent les preuves de l’impact des boissons énergétiques sur la santé intestinale :
Essai clinique en cours – microbiome :
Un essai clinique lancé par le National Cancer Institute (2024) étudie comment la consommation de boissons énergisantes modifie le microbiote colique chez les personnes en bonne santé, confirmant qu’elles peuvent réellement altérer la flore intestinale.
Impact sur le microbiote et la perméabilité :
Le site Visp (mars 2024) pointe que les boissons énergétiques, riches en caféine et en sucre, peuvent « entraîner une perte d’équilibre entre bonnes/mauvaises bactéries », favoriser une perméabilité intestinale accrue (“leaky gut”), et provoquer inflammation et inconfort digestif.
BuzzRx (2024) affirme que la forte teneur en sucre de ces boissons « peut réduire la diversité microbienne et augmenter la perméabilité intestinale, causant inflammation et surcharge immunitaire ».
Additifs et émulsifiants :
Une revue MDPI (2025) sur les aliments ultra-transformés, incluant les boissons énergétiques, montre que les émulsifiants alimentaires (souvent présents dans ces produits) augmentent la perméabilité intestinale et favorisent l’inflammation du microbiote.
Édulcorants artificiels :
Michigan Medicine (2025) rappelle que les boissons zéro-calories, avec édulcorants comme aspartame ou sucralose, peuvent provoquer ballonnements, gaz et diarrhée, et contribuer à des déséquilibres microbiens et métaboliques.
À retenir :
Ces données sont solides et concordantes : une consommation régulière ou excessive de boissons énergisantes est liée à un risque accru d’hyperperméabilité intestinale chez les personnes susceptibles !
On sait ce qui nous reste à faire.
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